La jeunesse, c’est l’avenir de la communauté. Le Consistoire s’investit dans de nombreuses actions et activités en faveur de la jeunesse, en faveur des adolescents, des étudiants, et des jeunes adultes.
Comment transmettre ?
En étant à l’écoute de nos jeunes, de leurs préoccupations et de leurs centres d’intérêts. En trouvant un langage adéquat qui met en relief l’actualité du judaïsme sous toutes ses facettes. En développant des ponts entre la Cité et le Judaïsme et en montrant l’interrelation qui existe entre les différents systèmes de pensée. Il n’y a pas de transmission sans rencontre. Pour parler de la transmission, le judaïsme utilise deux termes : Massorah et Kabbalah. Massorah signifie « ce qui est transmis ». Kabbalah, veut dire « Ce qui est reçu ». Autrement dit, la transmission repose sur la rencontre de deux volontés, la rencontre du maître et du disciple. Grâce à cette transmission, le judaïsme est bien vivant. Hier, dans le mellah ou dans le shtetl, les choses pouvaient aller de soi. Aujourd’hui, la question de la transmission devient urgente, pour que notre jeunesse ne devienne pas le maillon faible de la chaîne d’Israël. Comme l’écrivait Edmond Fleg : « Je suis juif, parce que la parole d’Israël est la plus ancienne et le plus nouvelle »
Qui est le public ?
Aujourd’hui, par le canal d’internet et de la télévision, les jeunes sont confrontés à toutes sortes d’images sans y être préalablement préparés. Ils vivent dans un monde où la communication qui délivre ses messages en flux continu (Internet, téléphone portable), génère des normes, parfois très éloignées des principes du judaïsme. Ces canaux possèdent de grandes qualités : les jeunes évoluent dans un monde fait d’échanges interculturels à l’école, l’université, dans le monde du travail, qui leur permet une grande ouverture à l’autre, à la différence. Le revers de la médaille de la révolution numérique, c’est parfois l’érosion des valeurs éthiques. A titre d’exemple : le fait que le discours antisémite redevient agissant, tout en étant plus difficile à identifier dans ses sources.
Comment agir ?
Il faut tout d’abord rassembler nos jeunes et les sensibiliser. Si nous voulons maintenir notre jeunesse dans le giron communautaire, favoriser les mariages juifs, lutter efficacement contre la perte de nos repères cultuels et culturels, il faut être à l’écoute de ce monde en pleine mutation. La pérennité de notre communauté passe par le développement d’un discours fédérateur et authentique, par une aide à l’éducation formelle et informelle, par la création d’espaces de rencontres et de transmission du savoir.
Concrètement ?
Offrons des réponses juives aux questions de notre temps. Formons des cadres compétents et dynamiques. Communiquons plus efficacement. C’est notre devoir de transmission. La jeunesse attend un signe fort de notre part. Le Consistoire de Paris veut relever le défi de l’éducation juive et de la transmission et ce, à travers différentes structures éducatives.
Derrière les quatre lettres Fleg se cache tout un univers et 700 m² dédiés à la culture, au service des étudiants et des jeunes de la communauté : resto universitaire, cybercafé, zone wifi, beth hamidrach, bibliothèque, salles de cours, espace lounge, salle de conférence, salle de projection.
Tikvaténou
C’est un mouvement de jeunesse fondé par le Grand Rabbin Paul Roitman qui s’adresse aux jeunes de 6 à 18 ans. Il propose un panel d’activités : rencontres, sorties, cours, chabbat pleins, actions sociales, colonies de vacances. Sa spécificité : transmettre aux jeunes les valeurs du judaïsme traditionnel avec une vision sioniste. Il est animé par les jeunes, eux-mêmes issus des communautés.
Les services éducatifs – Talmud Torah
Ils constituent un aspect très important de l’action du Consistoire de Paris en faveur de 3700 élèves répartis dans 120 centres.
Centres aérés
En été, nos synagogues et maisons communautaires se métamorphosent en centres de loisirs pour accueillir des centaines d’enfants aux quatre coins de Paris et Ile-de-France. Un riche programme d’activités. L’imagination est au pouvoir.
La ‘Hazac
Elle organise à Paris et en Province des chabbatot et des séminaires avec des jeunes cadres. Ces futurs dirigeants sont formés à la liturgie et la prise de parole en public pour s’occuper de petites communautés et les redynamiser. Actuellement, ce sont 200 jeunes qui oeuvrent sur le territoire national.
Les Actions
– Soutien aux Ecoles juives notamment pour le programme de la Bar/Bat mitsva
– Soutien aux mouvements de jeunesse accueillis dans toutes nos communautés (EEIF, Bné Akiva, etc.).
– Soutien aux associations estudiantines comme l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF).
– Le Chabbat de la jeunesse : Le Consistoire encourage les jeunes à diriger les offices une fois par mois dans toutes les communautés.