4 février 2022 PARACHA TEROUMA
HORAIRES DE CHABBAT
Paris
17.35 - 18.45
Lille
17.27 - 18.39
Strasbourg
17.14 - 18.23
Lyon
17.32 - 18.39
Nice
17.27 - 18.32
Marseille
17.36 - 18.40
Montpellier
17.41 - 18.46
Toulouse
17.51 - 18.56
Bordeaux
17.56 - 19.02
MÉDIAS
"Dynamiser le Séminaire Israélite de France", la chronique d’Elie Korchia, Président du Consistoire de France
L'ACTU
Le Consistoire Central de France reçoit Dominique Schnapper Le Conseil du Consistoire Central de France s’est réuni le mardi 1er février au Centre Européen du Judaïsme. Après Maurice Lévy lors du Conseil précédent, la personnalité invitée par le Président Elie Korchia était Mme Dominique Schnapper, sociologue et politologue, ancienne membre du Conseil constitutionnel, Présidente du Conseil des sages de la laïcité et Présidente du Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme. S'appuyant sur plusieurs extraits de son dernier livre : « Temps inquiets : Réflexions sociologiques sur la condition juive », elle a livré un exposé brillant visant à mieux appréhender l’évolution de la situation de la communauté juive en France au cours de ces dernières décennies. L’idée centrale de son intervention fut, à l’image de la position que l’Institution consistoriale défend depuis toujours, que la communauté juive parvient à s’épanouir lorsqu'elle se développe au sein d'une société démocratique, fondée sur des principes citoyens et républicains. Dominique Schnapper a en outre rappelé que notre démocratie se trouve régulièrement mise à mal par un antisémitisme virulent (lié à une partie de l’extrême-gauche, de l’extrême droite ou encore en raison de l’islamisme radical) et montre des signes de faiblesse depuis de longues années alors qu’elle dispose cependant des armes légales et sociétales nécessaires pour se défendre. A l’issue de son intervention, Mme Schnapper a été chaleureusement remerciée par le Grand Rabbin de France et le Président du Consistoire de France.
Les travaux du Conseil se sont poursuivis avec un point d'étape sur les projets de chacune des sept commissions spécifiques du Consistoire de France, à savoir les Commissions Financière, Culture et dialogue interreligieux, Israël et Projets internationaux, Hevra Kadicha et Cimetières juifs, Mémoire et Patrimoine, Couple Juif et Médiation, Juridique et électorale. Ont ensuite été évoqués les travaux en cours et le prochain colloque de l’Association mémorielle des "Gardiens de la Vie", avant que le Président Elie Korchia n’aborde plusieurs des projets qui vont être mis en œuvre ces prochaines semaines, comme le plan de modernisation du Consistoire Central de France, des visites thématiques de l'exposition des "Juifs d’Orient" ou encore le projet d'organiser un "Yom Rachi" à Troyes pour célébrer la vitalité du Judaïsme français.
Lyon : Projet de création d’un mémorial dans le cimetière israélite de la Mouche Initié par le Président Alain Sebban, le projet de Mur des Noms témoigne de la volonté du Consistoire d’honorer la mémoire des 6059 juifs de notre région - dont 500 enfants - assassinés par le régime nazi durant la 2ème guerre mondiale et privés de sépultures. Les noms des victimes de la barbarie nazie dans la région Auvergne Rhône-Alpes ont été recensés par l’association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, présidée par Serge Klarsfeld, qui a réalisé un travail de mémoire essentiel. Dans notre région, Jean Lévy est le représentant de l’Association. © D.R. Plus de 70 ans après la Shoah, ce Mémorial rappellera leur existence dans l’enceinte du cimetière de la Mouche dans le 7ème arrondissement de Lyon. L’avant-projet conçu par un jeune architecte lyonnais, Benjamin Krief, propose un monument qui s’intégrera parfaitement dans l’espace. Des arbres seront plantés et des cheminements piétons aménagés afin de permettre aux groupes scolaires et visiteurs de se recueillir dans un lieu propice à la quiétude. Dans la liturgie juive, la mémoire des défunts tient une place importante : au cours de l’office de Yzkor (“Qu’il se souvienne !”), plusieurs fois par an, nous demandons à D.ieu “d’élever l’âme des défunts vers le jardin d’Eden”. Si un membre de votre famille a fait partie des victimes de la Shoah, vous pouvez adresser les informations suivantes : Nom - Prénom - Nom de Jeune Fille - Age - Date et lieu de naissance - Adresse - Ville - Lieu de la rafle - N° de convoi, à l’adresse : secretariat@consistoireregionaldelyon.org afin que son nom soit inscrit sur le Mur des Noms, comme la preuve ineffaçable de son passage sur cette Terre.
Lyon : 77e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz Birkenau - Cérémonie au Veilleur de pierre © Patricia Drai Parce que Lyon s’honore d’avoir été, hier, capitale de la Résistance et aujourd’hui, capitale de la Mémoire, ils étaient nombreux à affronter le froid de ce dimanche 30 janvier devant le Veilleur de pierre, Place Bellecour à Lyon : élus, représentants des institutions et associations, anciens déportés, jeunes et adultes, Lyonnais anonymes ou connus.
La cérémonie a débuté par le chant des marais et l’allumage de six bougies à la mémoire des six millions de juifs assassinés par le régime nazi. Des gerbes ont été déposées au pied du Veilleur de pierre par de nombreuses personnalités : Alain Blum pour la LICRA, Nicole Bornstein pour le CRIF, Alain Sebban pour le Consistoire juif régional, Jean-Claude Nerson et Jo Hazot pour l’Amicale des déportés, le Général Gilles Darricau, Gouverneur militaire pour les Armées, Yves Benitah pour la Métropole, Philippe Meunier pour le Conseil Régional, Florence Delaunay pour la Mairie de Lyon et Julien Perroudon pour la Préfecture de la région Rhône-Alpes, accompagnés par les jeunes du SNU (Service National Universel). Les participants ont entonné la Marseillaise puis les lycéens du lycée Condorcet de Saint-Priest ont cité des extraits du Journal d’Anne Frank et de l’œuvre magistrale de Primo Levi “Si c’est un homme”. Comme l’an dernier, le Président de l’Amicale Rhône-Alpes des déportés d’Auschwitz-Birkenau et des camps de Silésie, Jean-Claude Nerson a livré un message d’une grande intensité. Évoquant les actes antisémites perpétrés à notre époque (plus de 500 sont à déplorer pour l’année 2021), il a notamment cité Victor Hugo : “Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action”.
Florence Delaunay, Adjointe au Maire de Lyon en charge de la mémoire, représentant le Maire de Lyon, a évoqué le souvenir de deux Lyonnais qui ont, durant des décennies, témoigné de leur terrible passé de déportés : Benjamin Orenstein disparu le 10 février 2021 et Raphaël Esrail qui nous a quittés le 22 janvier dernier. A Lyon, Claude Bloch et Jean Lévy poursuivent inlassablement cette œuvre mémorielle. L’élue a également rappelé que Michel Noir, alors Maire de Lyon, est à l’initiative de cette commémoration dès 1992, soit 10 ans avant la décision du Conseil de l’Europe.
La cérémonie s’est achevée par la prière El Malé Rahamim, le kaddish et le chant des partisans.
Vichy : Passeurs de mémoire Un moment de grande émotion, dimanche dernier, rassemblant beaucoup de monde malgré le froid et la grisaille, à l’occasion de la cérémonie en mémoire des victimes de l’Holocauste qui s’est tenue devant la Stèle commémorative face à l’Hôtel du Parc. En présence de Fréderic Aguiléra, Maire de Vichy, de Véronique Beuve, Sous-Préfète de Vichy qui prononça un discours exigeant de mémoire républicaine dans la continuité de la venue du Président de la République en décembre dernier, d’Agnès Chapuis suppléante de la députée Bénédicte Peyrol, de Mgr Marc Beaumont, Evêque du diocèse de Moulins, de Joseph Bléthon, Président du comité en l’honneur des 80 parlementaires, des porte-drapeaux des associations de combattants, Michelle London, Présidente de l’association cultuelle israélite inaugura la cérémonie avec un message fort. © D.R. Il n’est pas possible de donner cours au moindre argument qui tenterait de réécrire l’Histoire pour justifier la Collaboration quand tout, dans les travaux historiques, montre la complète soumission à l’Etat français, ainsi que la non culpabilité des habitants de Vichy. Reprenant les mots de Ginette Kolinka, déportée, venue récemment témoigner, à 96 ans, au collège Saint Joseph, Michelle London a invité à ce que nous devenions tous des passeurs de mémoire pour que l’horreur ne se reproduise plus. Cette période d’effroi évoquée dans la lecture faite par Agathe Ramet, lycéenne de Cusset, d’extraits du discours de Simone Veil à l’occasion de la Journée internationale de commémoration dédiée à la mémoire de l’Holocauste à l’ONU, par le poème de Hildelisse Saint Gérand, élève de troisième au collège Saint Dominique. La prière pour les martyrs a été prononcée par Ilan Serrero, étudiant rabbinique, puis la lecture du Kaddich et de la prière pour la République, après l’interprétation poignante du « Chant des Marais » par le groupe Isamax.
Centre Fleg : 3x45 © D.R. Dans le cadre de la relance des actions jeunesse du Consistoire de Paris, le Centre Fleg recevait mercredi 2 février, le Rav Kling pour le désormais incontournable 3X45, son nouveau concept hebdomadaire. 45 minutes de conférence, 45 minutes de repas, 45 minutes de « surprises ». Chaque semaine, un nouveau conférencier ou nouvelle conférencière et chaque semaine une activité sociale, culturelle ou récréative pour permettre aux 18-30 ans de se retrouver. Cette semaine c’était donc le Rav Elie Kling de Hemdat Hadarom lors d’une soirée à thématique israélienne en partenariat avec L’Agence Juive et Massa. Après le cours, les 80 participants ont pu déguster un falafel préparé par l’équipe du Resto Fleg et servi par la Team du 3X45 et les Shlihot de l’Agence Juive Odélia et Sarah.
La surprise cette semaine est arrivée sous les traits de Ben Snof, le chanteur à la voix d’Ange venu pour un concert à Paris puis d’un Karaoké. Ce n'est pas la première occasion pour Ben Snof de montrer son attachement au Consistoire de Paris, déjà lors du concert à La Victoire en 2015, puis plus récemment lors de sa participation à la soirée de Yom Yeroushalayim par Zoom au CEJ.
Retrouvez-nous toutes les semaines pour le 3X45, innovant et toujours novateur animé par Mendy Farhi. Tous les mercredis à partir de 20h. Programme sur https://www.flegparis.com/3x45
L'évêque de Bayeux-Lisieux en visite à la synagogue de Caen Mgr Jacques Habert, évêque du diocèse de Bayeux-Lisieux, était invité mercredi 2 février à la synagogue de Caen (Calvados). Après avoir fait lecture de la déclaration des évêques de France appelant à lutter contre l’antijudaïsme et l’antisémitisme, Mgr Habert a assisté à la conférence tenue par le rabbin Joseph Ohayon. « Votre présence nous honore », a déclaré le rabbin Joseph Ohayon. « Elle démontre que l’on peut vivre chacun sa foi en se témoignant une reconnaissance mutuelle ». Samy Chouial, secrétaire général adjoint de l’Association islamique et culturelle du Calvados (AICC), et Said Khaldi, imam et recteur de la mosquée d’Hérouville-Saint-Clair étaient également conviés à cette soirée, "au nom de la solidarité qui unit nos religions monothéistes". © D.R.
JEUNESSE Les élèves du Talmud Torah de la Victoire à l'Institut du Monde Arabe Dimanche 30 janvier 40 élèves des kitot aleph à guimel se sont rendus avec des parents, leurs enseignants, le Rabbin Moshé Sebbag et le président Jacques Canet à l'Institut du Monde Arabe pour découvrir l'exposition "Juifs d'Orient". Le ciel est bleu, le soleil est lumineux, et, quoique timide en ce dimanche d’hiver, il a choisi ce jour-là de darder ses quelques rayons en un seul lieu : dans le cœur historique de Paris, et sur la place donnant sur l’Institut du Monde Arabe. Pourquoi en ce lieu, pourquoi en ce jour ? Pour accueillir les visiteurs exceptionnels du Talmud torah du consistoire de Paris de l’exposition « Juifs d’Orient » qui, en ce dimanche 30 janvier, ont décidé d’aller découvrir ou approfondir un monde qui, de près comme de loin, est le leur.
La Paracha racontée ou dessinée par un(e) élève du Talmud Torah Chaque semaine nos rabbins, nous envoient le message de la Paracha de la semaine.
Des élèves nous la racontent avec leurs mots, car la transmission est la vocation du Talmud Torah du Consistoire de Paris.
JUDAÏSME 5782, année de Chemita
Pendant la septième année, il est interdit en Israël de planter, greffer, labourer, semer, récolter toute nouvelle plantation. On ne pourra faire que le nécessaire à la conservation des plants mais rien qui permette leur développement. Cela s’applique à un juif, qu’il travaille dans son propre champ ou dans celui d’un autre juif, et même l’emploi d’un non juif est interdit s’il travaille sur une terre appartenant à un juif. Par contre si un non juif possède un champ en Israël, ses terres ne sont pas soumises à la Chemita.
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