Chers Amis,
Il y a un an de cela, la communauté juive a fêté Pourim sans toujours respecter les règles de prudence que nous préconisions, avec des conséquences parfois tragiques.
Le judaïsme a toujours placé très haut les valeurs de l’espérance et c’est la raison pour laquelle nous appelons chacune et chacun d’entre vous à célébrer ce Pourim dans la joie, en respectant strictement les mesures mises en place pour permettre les offices dans les meilleures conditions sanitaires possibles.
Les synagogues seront ouvertes à vous tous, adultes et enfants, pour entendre la lecture de la Méguila. Celle-ci sera bien sûr impactée par les conditions du couvre-feu à 18h00.
Concernant la lecture de la Méguila le soir de Pourim, jeudi 25 février, celle-ci pourra avoir lieu à partir du Plag Haminha, c’est-à-dire entre 17h01 et 17h25, selon la ville où nous nous trouvons, comme nos dayanim nous l’ont proposé. Il est bien entendu que cette lecture sera accompagnée par celle des bénédictions d’usage.
Bien sûr, cela impose une lecture un peu plus rapide afin de finir avant l’heure du couvre-feu. Mais la fin de la lecture de la Méguila ne sonnera pas la fin du jeûne qui finira selon l’heure définie, vers 19h (se renseigner auprès de sa communauté pour avoir l’horaire précis).
Nous continuons à insister auprès de vous tous pour que l’ensemble des règles du protocole sanitaire soient plus que jamais respectées : port du masque, distanciation physique (places libres), lavage des mains, inscription préalable, annulation de toutes les fêtes organisées en communauté.
Nous devons être prudents avec les Michloah Manot qu’il faudra limiter à ce qui est indispensable (en remettre un par personne) et réserver le repas de Pourim, le Michté, au seul noyau familial.
Nous appelons toutes les synagogues de France à respecter le protocole sanitaire qui nous a permis de maintenir ouverts l’ensemble de nos lieux de culte, ainsi que le couvre-feu, participant ainsi à l’effort collectif national de lutte contre la pandémie.
Nous ne devons montrer aucun signe de relâchement dans notre vigilance et dans nos gestes.
Cette fête est celle de la joie et de la victoire du bien sur le mal et espérons que notre engagement à vivre ces moments en les partageant fasse advenir la délivrance de cette pandémie et de tous les maux de notre société.
Pourim saméah !
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